Elsasser Theaterstickle

"Les amateurs de théâtre alsacien, venus en nombre samedi soir à Mussig, ont dégusté D’Wohrsaawere , un copieux plat du jour concocté par Bernard Eibel. Dans cette comédie en trois actes, tout tourne autour d’André Wolf, pâtissier de renom sur le point de faire affaire avec Muriel Sturm, agent immobilier, au sujet d’un vieux corps de ferme. Mais Charlotte Wisskrütt, une voyante originale qui bénéficie de l’usufruit de la bâtisse, ne l’entend pas de cette oreille. Le tout se déroule sur fond de boule de cristal et de cornemuse.
Dès les premières répliques, les situations comiques se bousculent et les rires fusent dans la salle. Tour à tour, Yvette, la femme du pâtissier, Henri Klotz, le maire du village, Albertine Lamm, une voisine et même le facteur Maxime Halter viennent mettre leur grain de sel dans cette querelle entre fortes têtes dont le dénouement, tout en rebondissements, en a surpris plus d’un. Les spectateurs, ravis, n’ont pas ménagé leurs applaudissements en faveur des sept comédiens dont la prestation a été saluée par une ovation finale bien méritée.
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"Lever de rideau pour le Bàbbelèffel théàter
Les retrouvailles étaient très attendues pour les amateurs de théâtre, vendredi 4 février dans la salle des fêtes de Gueberschwihr. Le Bàbbelèffel théàter est monté sur les planches pour la première représentation de D’Wohrsaawere , une pièce en trois actes de Bernard Eibel.
Cette alerte comédie, traduite par « la diseuse de bonne aventure » est pleine de surprises sur fond de scènes cocasses. Elle met en scène les tribulations d’André Wolf, chef-pâtissier nouvellement retraité, et son épouse Yvette, en quête d’acheter une vieille bâtisse en campagn
Seul petit bémol, une occupation viagère est liée à la vente. Le bien est occupé par Charlotte Wisskrüt, une voyante intransigeante voire manipulatrice, avec le concours bien involontaire du facteur Max, qui joue tous les jours de la cornemuse pendant une heure.

Se greffe sur ces intrigues, la campagne électorale menée par madame la maire, qui n’est pas là pour apaiser les tensions grandissantes. Le ton a été donné, les situations se sont enchevêtrées, le cocasse a pris le dessus pour la plus grande satisfaction du public qui, par ses applaudissements nourris, a récompensé l’expérience des comédiens amateurs pour leur prestation."

"La truculente histoire en trois actes met en scène les tribulations d'André Wolf, chef-pâtissier nouvellement retraité, et son épouse Yvette dans la quête d'un toit réparateur proposé par François Sturm au lendemain d'une belle carrière professionnelle. Seul petit bémol, une occupation viagère est liée à la vente. Le bien est occupé par Charlotte Wisskrüt, une voyante intransigeante voire manipulatrice avec le concours bien involontaire du facteur Maxime Halter.
Se greffe sur ces intrigues, la campagne électorale menée par le maire-cultivateur, Henri Klotz qui n'est pas là pour apaiser les tensions grandissantes.
Une pièce, on l'aura compris, qui n'engendre en rien la mélancolie et fait rire de bon coeur."

"... une agréable comédie assez loin des grosses farces et comédies, mais intelligemment parsemée d’humour, pleine de surprises sur fond de scènes cocasses agrémentées de répliques bien ajustées et jeux de mots bien tournés..."

"D'Wohrsaawere met en scène l'histoire d'un industriel en pâtisserie, André Wolf qui aspire à passer sa retraite en toute sérénité au fin fond de la campagne. Il tombe amoureux d'une vieille bâtisse et l'achète. Malheureusement, il ignore qu'une servante Charlotte Wisskrüt au passé un tant soit peu agité y habite en usufruit et en mémoire d'une lointaine connaissance masculine irlandaise, joue tous les jours de la cornemuse et ce une heure durant.
Étant diseuse de bonnes aventures, la boule de cristal n'a pas de secrets pour elle, surtout lorsque l'on apprend qu'elle consulte le courrier de ses clients à leur insu avec le concours de Max (Alain Kropp) son amoureux fou de facteur.
Mais André qui est persuadé qu'on peut tout obtenir en y mettant le bon prix, voudrait « vivre en toute tranquillité, sans bruit ni voisins intempestifs ». Qui de ces deux têtes de mules aussi intransigeante et têtue l'un que l'autre va finir par céder ?
C'est ce qu'on apprend au troisième acte de cette comédie qui se termine avec une fin bien loin de ce que l'on pouvait deviner !"

"... Une soirée agréable pour une pièce pas comme les autres, une pièce pleine d'humour, de belles répliques, des finesses, et pas forcément un fou rire sur toute la ligne, mais une fin différente des issues traditionnelles, que l'on ne devine pas... "